A l’instar des autres pays membres de la CEDEAO et du CILSS, le Niger a adhéré au processus AGIR, une initiative lancée par les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, organisés au sein de l’UEMOA, de la CEDEAO et du CILSS, en étroite collaboration avec les partenaires techniques et financiers de l’OCDE.
Agir signifie « Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest » et vise à mobiliser de façon coordonnée et à accompagner les politiques régionales et nationales en appui au renforcement de la résilience des populations vulnérables. Il s’agit d’aborder, dans une même démarche, les causes des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à accroître leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base, à constituer un patrimoine en renforçant durablement leurs moyens d’existence.
L’objectif d’AGIR est : « Réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en apportant un appui technique, matériel et financier pour la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines ».
Pour le Niger, le processus AGIR est une opportunité pour renforcer sa dimension résilience de la stratégie de l’Initiative 3N « les Nigériens nourrissent les Nigériens ».
AGIR a été lancée le 6 décembre 2012 à Ouagadougou.
Tous les pays concernés par AGIR ont été conviés à mettre en œuvre des processus de dialogue qui devrait déboucher sur la formulation des priorités résilience pays (PRP), dans le cadre d’une feuille de route commune. Le Niger a élaboré ce document avec le soutien financier de l’Union européenne et du CILSS, dans le cadre d’un processus inclusif rassemblant tous les groupes d’acteurs.
La validation du document provisoire interviendra dans les prochains mois.